(...) "Picasso a certainement observé davantage de visages que quiconque et je suis persuadé qu'il ne les regardait pas comme un photographe. Il s'interrogeait toujours sur la façon dont il pourrait les dessiner. La plupart des gens ne regardent pas un visage très longtemps; ils ont tendance à détourner leur regard. Mais quand vous faites un portrait, c'est tout le contraire. Rembrandt a réussi à mettre dans ses visages bien plus que ses prédécesseurs ou ses successeurs, tout simplement parce qu'il voyait davantage. Il contemplait avec ses yeux et son coeur." Conversations avec David Hockney (page 84)
Regarder longuement pour dessiner, peindre ou filmer.
Ici Dominique Laffin filmée par Jacques Doillon
dans son film La Femme qui pleure.
Jean Renoir, fils d'Auguste disait chaque film est un Portrait, il avait raison.
Serge Daney "Elle eut ce terrible privilège de ressembler personnellement à un moment collectif de l’histoire des femmes dans le cinéma. Ce furent son corps lent, l’extraordinaire mobilité de son regard, sa voix lasse et son visage lunaire qui marquèrent - pour trop peu de temps – le cinéma français. Nous l’aimions beaucoup."
https://www.facebook.com/notes/jacques-doillon/dominique-laffin-la-femme-quon-pleure-par-serge-daney/294098177890
http://www.emmerdeur.ro/2013/10/octombrie-e-special-les-visages-du-film.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire